Matoupris : Conor Murphy, le King des courses hippiques

Sur Lucky7Bonus, et plus particulièrement dans les histoires racontées par Matoupris, on a pris l’habitude de vous parler de personnalités de légende. Des hommes et parfois des femmes qui ont marqué l’histoire du casino d’une manière ou d’une autre. Que ce soit par leur personnalité, pour leur audace sans limites ou bien pour leur habilité à enchaîner les gains. Eh bien, l’homme dont nous allons vous conter l’histoire aujourd’hui rassemble facilement toutes les caractéristiques que nous venons de citer !

Laissez-nous vous présenter Conor Murphy. Cet Irlandais, dont le nom pourrait à lui seul lui assurer une place chez les Peaky Blinders, a marqué l’histoire des sports hippiques à tout jamais. Si bien que cela lui a permis d’obtenir le surnom de King des courses de chevaux. Murphy a consacré sa vie à travailler avec les chevaux et c'est cette passion et sa capacité à les comprendre qui l'ont aidé à réaliser un tel exploit. Une phrase qu’il a déclarée à la suite de sa victoire résume à elle seule le personnage :

Ce qui me définit, c’est ma passion et mon travail. J’ai travaillé pour cela, depuis que je suis gamin.

Conor Murphy, qui n'avait parié qu'une poignée de fois avant cet événement, a fait le pari de sa vie sur cinq chevaux différents, avec lesquels il avait travaillé personnellement. Il était donc presque évident, lorsque les résultats des courses sont tombés ce jour-là, que Murphy était l'un des hommes les plus chanceux du monde. Une part de chance, certes, mais aussi une compétence de compréhension que très peu peuvent se targuer d’avoir !

Aujourd’hui, Matoupris vous raconte l’histoire assez extraordinaire d’un homme qui a su, en une seule journée, rendre sa passion pour les chevaux très lucrative !

Conor Murphy et les chevaux : une passion depuis l’enfance

Le petit Conor Murphy voit le jour en Irlande, dans la ville portuaire de Cork, où il grandit dans une famille aimante et qui a toujours été proche des chevaux. C’est d’ailleurs son père qui est la première personne qui a éveillé son intérêt pour les courses de chevaux. En effet, ce dernier avait entraîné et fait courir des chevaux dans sa ville natale.

Une passion qu’il n’a pas été difficile de transmettre à son jeune fils. Dès lors, le petit Conor rêvait de devenir jockey, et de remporter les plus grandes courses hippiques à travers le monde. Mais ses rêves ont été anéantis lorsque petit Conor est devenu grand, et a dépassé la taille de 1,80 m.

Mais il en fallait plus pour dégoûter le jeune homme de sa passion. Il voulait toujours travailler avec les chevaux, il a donc décidé de se consacrer plutôt aux soins et au conditionnement des chevaux de course. À partir de ce moment-là, il travaille dans différents centres d'entraînement en Irlande et en Angleterre, généralement avec des chevaux de steeple-chase qui courent sur le circuit National Hunt.

Âgé d’une vingtaine d’années, Conor fait le grand saut et traverse l’Atlantique pour se rendre aux États-Unis. Il s’installe dans le Kentucky pour travailler sur des pur-sang avec Niall O'Callaghan et David Carroll, deux Irlandais spécialisés dans les courses hippiques américaines. L’expérience se passe à merveille, mais on lui offre une opportunité de travailler pour un certain Nicky Henderson, l'un des entraîneurs de National Hunt les plus réputés d'Angleterre.

Ainsi, Murphy fait le chemin inverse et retourne en Angleterre pour travailler au centre d'entraînement de Henderson, qui se situe à Lambourn, dans la banlieue de Londres. Là-bas, il était chargé de faire galoper les chevaux de course pour qu'ils fassent de l'exercice, de peigner leur crinière et de ramasser le fumier. C'est un travail pénible et peu rémunérateur, mais Conor faisait ce qu’il aimait le plus.

Un parieur occasionnel, le pari d’une vie

Contrairement à d’autres portraits de joueurs que nous avons pu faire jusqu’à présent, Conor Murphy n’était pas un gambler invétéré. Il ne pariait pas trop souvent sur les chevaux, sauf s'il voyait une bonne opportunité. Et en décembre 2011, il allait détecter une opportunité qui allait changer sa vie.

À cette date, il a remarqué que cinq chevaux avec lesquels il avait travaillé dans l'écurie de Nicky Henderson s'entraînaient exceptionnellement bien. À la suite de cela, il a suggéré à sa direction qu'ils devaient tous les cinq courir au festival de Cheltenham, dans le Gloucestershire, l'année suivante.

Lorsque le Festival de Cheltenham arriva l’année suivante, Murphy était particulièrement intéressé par Finian's Rainbow, car il avait beaucoup travaillé avec lui ces derniers mois, le montant presque tous les jours. Finian's Rainbow avait déjà fait deux apparitions à Cheltenham mais n'avait pas réussi à gagner à chaque fois. Mais pour le jeune homme, cette troisième participation allait possiblement être la bonne :

J’ai travaillé avec ce cheval pendant quatre ans, et j’ai toujours su qu’il était capable de gagner.

En plus de ce cheval, Conor décida de placer un pari de 75 dollars sur les quatre autres chevaux qu’il avait repérés, même si les cotes étaient clairement contre lui :

• Finian's Rainbow (8-1)

• Riverside Theatre (9-1)

• Bob’s Worth (10-1)

• Sprinter Sacre (10-1)

• Simonsig (14-1)

La cote totale de ce pari d’une vie s’élevait à 64 000 contre 1 !

Reçu cinq sur cinq

Et ce jour du Festival de Cheltenham 2012, les étoiles s’étaient clairement alignées pour Conor Murphy ! Car non seulement Finian's Rainbow a remporté le titre de Queen Mother Champion Chase, mais les quatre autres chevaux sur lesquels il avait parié se sont classés premiers dans leur course respective, un véritable sans faute ! En vrai passionné qu’il est, Murphy était tellement heureux pour ses chevaux qu'il en a presque oublié qu'il avait parié sur leur victoire.

La probabilité que les cinq chevaux qu'il avait sélectionnés gagnent était proche de zéro. Mais en plus des connaissances qu’il avait acquises sur ces chevaux, la chance s’était sans aucun doute rangé du côté de Murphy ce jour-là. Ce pari fou lui a permis de transformer ses 75 dollars investis en plus de 1,5 million de dollars ! Et encore, normalement, c’est plus de 3,5 millions qu’il aurait pu empocher, mais le bookmaker avait un gain limite fixé à 1,5 million.

Une telle somme lui a évidemment changé la vie. Il aurait pu quitter son emploi actuel et devenir son propre patron, ouvrir son propre centre d’entraînement. Mais même après son énorme gain, Murphy était de retour au travail comme d'habitude, à 5 heures du matin le lendemain, n'ayant pas encore totalement assimilé ce qui lui était arrivé.

Le calme après la tempête

Toutes les bonnes choses ont une fin, même pour Conor Murphy. Après avoir quitté le centre d’entraînement de son mentor Nicky Henderson, il retourne aux États-Unis et s'installe dans le Kentucky pour entraîner des chevaux pour certains des meilleurs jockeys du pays. Avant son déménagement, il a acheté trois chevaux s en Angleterre : Dimension, Bronterre, et Mon Ami Jolie. S’il n’a jamais communiqué sur les prix de ses chevaux, il a indiqué qu’il n’aurait pas pu se les offrir sans son immense gain.

L’Irlandais a également acheté un modeste cottage dans la banlieue de Louisville, qu'il a pu payer en une seule fois grâce à sa dernière victoire, où il vit avec sa femme et ses enfants. Il loue une grange au Skylight Training Center où il garde la majorité de ses chevaux de course. Aujourd'hui, il a vingt-cinq chevaux au total qu'il est chargé d'entraîner et il compte bien ajouter prochainement d'autres pur-sang qui commencent leur carrière de coureur.